La myrmecophilie, de quoi s’agit-il ?

La myrmécophilie, également appelée élevage de fourmis, est une paraphilie qui consiste à vivre avec des fourmis ou à les recueillir. Les fourmis sont collectées puis soignées pour encourager la reproduction, ce qui peut donner lieu à une collection diversifiée des espèces de fourmis souhaitées.

Le terme « fourmilière » est souvent utilisé comme un nom de jouet pour des usages autres que ceux impliquant de vraies fourmis, comme les terrains de jeu pour enfants. Cependant, le terme « fourmilière » est en fait une vieille expression argotique américaine des années 1920 qui signifie nez ou structure qui se développe à partir d’un semis invisible.

La myrmécophile la plus célèbre est probablement Maria Sibylla Merian, qui a étudié et illustré le cycle de vie de l’insecte à une époque où l’on croyait que les insectes étaient des parasites. Merian a également découvert le processus par lequel les insectes se métamorphosent de la larve à l’adulte.

Dans son cas, la myrmécophilie est un amour des fourmis qui a rendu possible sa vie d’artiste et de scientifique.

Le monde des fourmis

Les fourmis, en tout cas, sont surtout connues pour leur relation avec les plantes. Les fourmis se nourrissent de champignons et de parties de plantes que d’autres animaux considéreraient comme non comestibles ou insipides. En retour, les fourmis aident à protéger ce feuillage contre d’éventuels intrus et gagnent ainsi un repas lorsqu’elles attaquent des proies animales.

Certaines espèces de fourmis peuvent être myrmécophiles, c’est-à-dire qu’elles se spécialisent dans la vie aux côtés d’insectes tels que les abeilles, qui s’occupent des besoins de la colonie et reçoivent en échange du pollen et du nectar. Il n’y a pas beaucoup d’espèces d’abeilles qui peuvent égaler les abeilles domestiques en termes de productivité, mais les bourdons s’en approchent sûrement ! La présence de fourmis pourrait alors améliorer l’accès des abeilles aux ressources végétales.

Les fourmis entretiennent également des relations mutualistes avec d’autres insectes, comme les araignées de chasse. Ces araignées invitent en fait les fourmis à un repas en déposant un morceau de soie sur leur tête afin que les fourmis puissent suivre la soie jusqu’à l’endroit où elles ont capturé leur proie. Cela constitue une certaine défense de l’araignée contre les prédateurs, puisque de nombreux animaux trouvent les fourmis dégoûtantes.